Eros - Saga RolePlay - Tome 1
La vie de Gabrielle bascule lorsqu’elle rencontre Maxence. L’alchimie s’installe dès le premier regard. Ce séduisant parisien la fait vibrer de mille façons. À ses côtés, elle se sent belle, désirée. Le plaisir n’est plus une quête, mais une découverte qui s’apprivoise et s’assume.
Le lien indicible qui unit les deux amants va progressivement les mener à s’adonner aux jeux de rôles. Lors de ces rendez-vous secrets, le jeune couple rejoue ses débuts dans des contextes où audace et adrénaline sont de mise.
La passion, l’Éros, prend le dessus et les entraîne vers une relation dévorante, proche de l’addiction. Seront-ils prêts à accepter ce ravissement à l’autre ?
Éros est le premier tome d’une trilogie écrite par Gabarelle Corentin, une jeune auteure de la région de Verviers (Belgique) travaillant en auto-édition. C’est une romance mariant érotisme et psychologie.
Il est difficile de cataloguer cette œuvre dans un genre précis, car elle ne répond pas aux exigences des maisons d’édition spécialisées en la matière. En effet, la romance érotique est un genre littéraire aux codes assez restrictifs. Gabarelle a voulu garder une certaine liberté d’expression en abordant des sujets, comme les plaisirs solitaires ou l’infidélité, qui sont tout simplement bannis des best-sellers d’aujourd’hui.
Dans ce roman, la sexualité de la femme est mise en avant de façon assumée et naturelle.
Éros est l’histoire d’une rencontre charnelle fondée sur le respect où consentement et considération ont une place prépondérante.
Gabrielle – le personnage principal – goûte à ce qu’elle appelle une « jouissance non assistée » (premier orgasme qu’un homme lui procure). Elle se sent en confiance, belle, désirée et n’hésite pas à jouer de ses charmes. Le plaisir n’est pas une quête, mais une découverte qui s’apprivoise et s’assume. Le pouvoir d’attraction est le seul maître d’un jeu animé par la séduction, le désir, l’amour et l’irrésistible attirance entre deux amants. Ces derniers vont rapidement être emportés par « l’éros », la passion.
Soucieuse de donner une dimension réaliste à son histoire, l’auteure aborde la relation passionnelle sous un autre angle en rappelant qu’elle peut faire naître l’obsession, la jalousie et nous entraîner vers l’irrationnel.
« La passion est le pressentiment de l'amour et de son infini auquel aspirent toutes les
âmes souffrantes. »
Honoré de Balzac

« Nos corps sont en sueur. La musique a fait place à nos gémissements et nos respirations incontrôlées. Ses doigts se marient aux miens. Il me serre contre lui et me fait l’amour de la façon la plus délicieuse qui soit. Nous sommes en parfaite osmose.
Je gémis bruyamment son prénom alors qu’une sensation de bien-être indescriptible prend possession de mon corps. Maxence vient de me donner mon premier orgasme vaginal. Il me procure plus de plaisir que n’importe qui et j’ai pourtant toujours envie de lui. Je voudrais qu’il ne s’arrête jamais.
Je surélève mon bassin pour accompagner ses coups de reins. Il baisse la tête pour se regarder glisser en moi avant de me couvrir de tout son poids. Nous ne formons plus qu’un. Nos cœurs battent à l’unisson, nos respirations sont synchronisées.
Ses mains glissent sous mes bras et emprisonnent mes épaules alors qu’il gémit enfin sa délivrance en me serrant tout contre lui. L’idée que je sois la source de sa jouissance me renvoie une énième fois au paradis. J’ai la douce sensation d’être en dehors de moi-même, anesthésiée par le plaisir.
Je me sens thoroughly fucked .
C’est donc ça, l’Extase… »
Gabarelle Corentin, Eros, 2019
« — Dans la mythologie grecque, Éros est le dieu de l’amour et de la puissance créatrice. Il fait naître la concupiscence, le plaisir charnel, la passion. Cela implique, tôt ou tard, de la souffrance. Tu souffres de l’attirance que tu ressens pour Maxence parce que tu ne t’appartiens plus et cela te renvoie à une pulsion de destruction.
— Je ne suis pas certaine de te suivre...
— Freud voyait Éros comme une pulsion de vie qui habite chaque être humain. Il l’opposait à Thanatos, le dieu de la mort, qui représente la pulsion de destruction. Ces deux pulsions sont, selon lui, indissociables. Éros nous lie amoureusement les uns aux autres. Thanatos, de son côté, nous pousse à rompre ce lien pour que notre « moi » reste tout-puissant. La fulgurance des sensations ressenties aux côtés de Maxence fait que tu n’es plus maître de la situation. Il y a une forme de ravissement à l’autre, et ton « moi » te dicte de garder le dessus. C’est une sorte de conflit intérieur.
J’écoute mon frère avec grand intérêt. Il a tant de choses à m’apprendre… »
Gabarelle Corentin, Eros, 2019